L'incertitude américaine

À quoi s'attendre pour les hôtels canadiens?

La récente annonce de l'ancien président américain Donald Trump concernant l'imposition possible de droits de douane de 25 % sur les produits canadiens a semé un vent d'incertitude à travers le pays. En 2022, 77 % des exportations canadiennes étaient destinées aux États-Unis. Il est donc évident que cette menace représente un risque majeur pour notre économie. Un tel scénario fragiliserait considérablement celle-ci et pourrait entraîner la perte de centaines de milliers d'emplois. Une importante poussée inflationniste pourrait également survenir, alimentée par une guerre commerciale découlant d'éventuelles mesures de représailles canadiennes.

De plus, les revenus de nombreux hôtels pourraient être affectés. Une telle situation, marquée par des pertes d'emplois et des entreprises en difficulté, pourrait également avoir des répercussions très négatives sur le tourisme d'affaires, qui risque de se contracter.

Les coûts accrus pour les opérateurs hôteliers

L'impact des frais de douane ne se limite pas au tourisme. Les hôtels dépendent également de produits importés des États-Unis, que ce soit pour l'ameublement, les fournitures ou les aliments. Avec des coûts en hausse, les exploitants devront choisir entre absorber ces dépenses additionnelles ou les répercuter sur leurs clients, ce qui pourrait rendre le séjour au Canada moins compétitif par rapport à d'autres destinations et peut-être impacter les habitudes des locaux.

Une période d'adaptation

Bien que les frais de douane de 25 % représentent une menace potentielle, il est important de se rappeler que l'industrie hôtelière canadienne a déjà fait preuve de résilience face à d'autres crises économiques et même sanitaires. En adaptant des stratégies pertinentes tout en faisant preuve de vigilance, les hôtels canadiens les plus proactifs réussiront à passer à travers cette période trouble.