Une page se tourne pour le tourisme d’affaires au Québec

Une organisation qui était au cœur de la promotion du tourisme d'affaires au Québec ferme ses portes, marquant un tournant significatif pour ce secteur stratégique. Après plusieurs décennies d'activité, Tourisme d’affaires Québec (TDAQ) a confirmé sa dissolution lors d’une récente rencontre avec ses membres. Retour sur une situation qui soulève de nombreuses questions pour l'avenir de l'industrie.

Une fin inévitable pour une organisation en difficulté

Face à des difficultés financières croissantes, l'association a pris la décision de cesser ses activités. La faible participation à certains événements clés, combinée à une baisse des revenus liés aux adhésions et à la fin des subventions gouvernementales, a créé une situation insoutenable. L'annulation d'un congrès important prévu pour 2024 en raison d'un manque d'inscriptions a accentué les défis financiers.

Les membres dans l'incertitude

Les membres de l'association, composés de professionnels et de régions touristiques, se retrouvent maintenant sans structure pour coordonner les efforts de développement du tourisme d'affaires. Certains expriment leur préoccupation quant à la pérennité des acquis et des connaissances accumulés au fil des ans. Ils appellent à une reprise rapide des activités par une autre organisation afin d’éviter un vide dans ce secteur crucial.

Le poids économique du tourisme d’affaires

Le tourisme d’affaires représente une part considérable de l’économie touristique au Québec. Avant la pandémie, ce segment générait des revenus importants, avec des milliards de dollars en retombées économiques annuelles. Si le gouvernement prévoit une reprise graduelle et une croissance dans les prochaines années, l’absence d’une organisation dédiée pourrait constituer un frein à l’atteinte de ces objectifs ambitieux.

Quelles perspectives pour l’avenir?

Dans ce contexte de transformation, des discussions sont en cours pour envisager un transfert des activités de l'association vers d'autres structures existantes. L’enjeu est de taille : maintenir une coordination efficace et une vision stratégique pour soutenir les initiatives en tourisme d'affaires. L'industrie attend avec impatience une solution qui permettra de capitaliser sur les connaissances accumulées et de continuer à développer ce secteur vital pour l'économie du Québec.

La dissolution de cette organisation marque une période d’incertitude, mais aussi une opportunité de repenser les modèles et les stratégies pour un avenir plus résilient et prospère.